En présence de la famille d’Henri Bérenger, d’élus actuels ainsi que d’anciens élus – Nicole Charrette, Jacques Bodard et Bernard Chabert – , de nombreux présidents et ancien présidents d’associations sportives, Pascal Perrin a dit quelques mots introductifs avant de donner la parole à Jean-Michel Bourgeot ancien adjoint aux sports et adjoint à l’urbanisme et à l’habitat :
« Mesdames, Messieurs,
C’est avec plaisir que nous nous retrouvons dans ce nouvel espace Henri Bérenger afin de fêter comme il se doit l’inauguration de cette belle salle. Ce lieu, que nous avons longtemps nommé Espace Central, donne le « LA » de la fin des travaux de cet emblématique complexe, commencé il y a déjà des années. Comme certains pourraient le dire, nous pouvons parler d’un vrai marronnier. Pour autant quelques espaces méconnus du public restent à finaliser.
Yzatis dans sa totalité est un complexe vivant, dynamique où beaucoup de personnes se croisent pour des activités diverses. C’est un vrai carrefour social. Certains diront un lieu où il est possible de faire fonctionner un vrai réseau social. A Yzatis, peuvent se croiser des sportifs, des lecteurs, des parents et enfants pour la crèche « le Petit Monde » ou la ludothèque, le bureau de Graines de Mai, et des services municipaux.
Cette grande salle a été pensée par nos services, avec au début Laurent Sepeau et maintenant Guillaume Couble et leurs équipes.
IMAGINEZ que sa surface correspond aux dimensions du Carré d’Yzeurespace !
Volontairement, cet espace Henri Bérenger ne sera pas chauffé. Trop de surface, de volume, et une couverture peu isolante. Pour autant, comme vous le voyez, il n’y fait pas si froid.
Lors de l’exposition des 80 ans de la Libération de la ville, nous avons pu apprécier son potentiel. D’autres expositions se sont tenues en cette fin d’année, et l’espace pourra aussi accueillir des réunions, des manifestations diverses lors des jours de pluie ! Des associations et des particuliers montrent déjà leur intérêt. Devant l’afflux des demandes, un règlement est établi, et des tarifs ont été votés en décembre dernier pour une meilleure organisation de cette salle.
Mais revenons à Henri. Nous avons imaginé, puis décidé de rendre hommage à un grand serviteur de la vie sportive et municipale de notre commune. Vous l’avez tous compris, il s’agit d’Henri Bérenger. C’est donc avec une profonde émotion que nous nous retrouvons aujourd’hui pour lui rendre hommage.
Henri était bien plus qu’un simple adjoint aux sports. C’était un passionné, un visionnaire et un pédagogue hors pair. Son engagement sans faille en faveur des associations sportives locales a permis à de nombreux talents de s’épanouir et de trouver leur voie. Il était présent sur tous les terrains. Même après ses fonctions d’élu.
Grâce à lui, le sport n’était pas seulement une activité de loisirs, mais un vecteur d’intégration, de solidarité et d’épanouissement personnel. Il avait compris que le sport pouvait être un formidable outil pour construire une société plus juste et plus harmonieuse. Au-delà de son action en tant qu’élu, Henri était aussi un pédagogue passionné. Il avait à cœur de transmettre ses connaissances, son savoir-faire et savoir-être. Nous pouvons dire qu’il agissait avec beaucoup de diplomatie et de tact auprès de tous.
Henri Bérenger fût élu adjoint aux sports en 1989 jusqu’en 2008. Il a su impulser une véritable politique sportive à Yzeure, lançant des projets tels que le site des Ozières, le dojo de la salle de l’Europe, le complexe de Millepertuis avec son boulodrome, le pas de Tir à l’Arc, la piste de BMX, ainsi que le stade Serge Mésones. Il appréciait les événements sportifs d’envergure, accompagnant de principe les associations de la commune.
Il sut aussi se montrer novateur avec les 50 km d’Yzeure. Il y démontra ses qualités d’organisateur et son rôle fédérateur. Pendant près de 20 ans, des milliers de passionnés de courses à pied ont pris plaisir à participer à cette épreuve populaire.
Henri faisait preuve d’écoute auprès des associations. Il a permis la création à Yzeure de nouveaux clubs sportifs dont Yzeure judo avec Jean-Pierre Fantin, le handball Yzeure et l’accueil du club de Tir à l’Arc avec la famille Cauchy.
Quoiqu’il en soit, ses engagements étaient naturels chez lui, car il s’était toujours investi, que ce soit à la roue d’or Yzeurienne, à l’AS Yzeure foot et l’Amicale laïque des Bataillots-Cladets qu’il présida de nombreuses années.
Henri savait travailler avec les différents présidents de l’Office Municipal des Sports. Je nommerai André Marc, Jacques Joumier, Franck Reau, et aujourd’hui Daniel Roche ainsi qu’avec les différents directeurs du Service des Sports, M. Zanineti, décédé ses derniers jours, Nadine Luquet et Christelle Chassin. De cette capacité à fédérer sont sortis de sacrés événements sportifs.
Au début de mon propos, j’ai évoqué ses compétences pédagogiques. Il avait souhaité, dès mon arrivée en tant qu’élu, que je puisse le seconder au service des sports, m’apprenant les rouages d’une mairie, tout en me laissant carte blanche pour l’organisation de certaines épreuves sportives.
Henri n’a eu cesse de vouloir transmettre ses savoir-faire d’organisateur et de manageur avec pour finalité : faire plaisir au plus grand nombre par le sport. Lors des événements, dont il me laissait la charge, de temps à autres, il me faisait un signe et me disait : » dis donc, tu ne penses pas que… » Sa démarche se voulait vertueuse. Juste une petite remarque bienveillante afin d’améliorer le système.
Lors des réunions de préparation, son credo était : » nous devons tendre vers le zéro défaut… » Toujours ce souci d’améliorer, de faire toujours mieux. J’ai toujours apprécié son savoir-être en politique, qu’il soit communal ou plus large. Sa loyauté envers des hommes ou des femmes désignés était sans borne, car il avait une ligne, un objectif : le bien commun. Henri a toujours apporté son soutien, même lorsqu’il y avait un avis de tempête.
Henri était un homme bien, un exemple, jamais à cours d’idées pour sa commune.
Pour terminer ce propos, j’ai une pensée, enfin, nous avons une amicale pensée pour Annie partie aussi trop tôt, Caroline, Cyril et ses trois petites-filles. Je vous remercie »
M. Vincent au nom de la famille, a rappelé l’humanisme et la bienveillance d’Henri avant que tout le monde puisse se retrouver autour du verre de l’amitié et échanger sur tous les bons moments passés avec et grâce à Henri Bérenger.